Mais oui c’est presque un miracle ou même mieux, toute une série de petits événements qui confinent à un miracle qui ont eu lieu en ce 25 mars 2017 à Montricher.
Notre assurance d’avoir cet été une musique biologique d’abord. En effet les mares en bout de piste 03 sont remplies des fruits des amours de nos copines les grenouilles rousses.
Des milliers de petits têtards qui s’agitent et qui avec un peu de chance nous assureront cet été un peu moins de moustiques mais surtout des « canzonettas » coassantes au crépuscule et l’assurance que nous avons encore un aérodrome écologique. C’est le premier exemple de ce « neuf avec des vieux (batraciens) ».
Pour ceux d’entre vous qui utilisent notre DG1000, ils risquaient souvent leur vie, non en vol mais au sol avec la remorque de ce planeur, où se trouvent rangées les bouts d’ailes, et dont le couvercle etait une véritable guillotine. La faute à un amortisseur vengeur qui ayant rendu l’âme tentait de se faire accompagner dans sa disgrâce par un vélivole trop confiant dans sa seule force musculaire.
Ce danger n’existe plus grâce à une fine équipe qui alliant le courage de ses membres, une bonne dose d’astuce (bravo pour les talents de mécano débrouillard de Christophe ) et leurs forces muries au fil des ans (le VIEUX photographe s’est contenté de donner des conseils de prudence et de vous rendre compte) a réussi à rendre à la remorque et son couvercle leur aspect de NEUF. Ainsi donc chers collègues vélivoles vous ne risquerez plus de rendre l’âme avant même d’être montés au ciel !
Dominique notre moniteur du jour s’est chargé, avec l’aide du VIEUX moto-planeur HB-2042, d’initier Stéphane Renou aux finesses des « vaches » dans les environs de notre terrain de jeu. On est donc rassuré d’apprendre que Stéphane avec son savoir tout NEUF pourra regarder en toute sécurité les alentours du Mont Tendre et même déguster involontairement un « Vacherin Mont d’or » sans pour autant « casser du bois » (bien lire les caractéristiques de ce fromage).
Jacques Schrader récemment revenu des antipodes où il a sans doute étudié l’art du saut auprès de Wallabies, a dû faire contrôler sa licence de vol vieillissante sous l’œil attentif de Dominique décidément bien occupé ce jour là. On espère par ailleurs que sa nouvelle qualification de sauteur ne lui servira qu’à enjamber les flaques d’eau sur le gazon de Montricher les jours de pluie.
Il n’est que de votre vieux photographe enfin qui, embarqué par Christophe dans le HB-3434, vous a ramené quelques photos dont celles d’une ombre baladeuse de planeur. Elle donne un résultat inattendu sur un des clichés si vous le regardez avec attention.
C’est ainsi que se termine le rapport de ce samedi 25 mars que la météo nous prévoyait morose et qui s’est révélé fort instructif.
Gilbert Benzonana