Avant propos
Chers lecteurs, la nouvelle s’est rapidement répandue de ma « délégation » en tant que « rédacteur » responsable d’une partie de la vie du blog. C’est là une tache délicate à laquelle je dois m’atteler et ce n’est pas si facile que cela. Savez vous que notre président surveille d’un œil inquisiteur la « progression » de mon labeur ayant choisi à cet effet un logiciel qui suit, ligne après ligne, mes efforts pour tenter de vous informer sans trop vous anesthésier ?
Quoi de plus déstabilisant, car je souffre souvent du « syndrome de la page blanche » et je dois me torturer les méninges pour parvenir à développer quelques lignes que vous attendez sans nul doute avec impatience pour vous informer des potins du club…
Je dois vous éclairer tout de même sur les conditions dans lesquelles je travaille. C’est dans le noir d’une pièce avec l’image d’un planeur devant moi pour me rappeler à ma tache. Pour illuminer ma créativité j’use d’un lumignon (moderne certes car j’ai appris l’existence des LED) comme mon prédécesseur antique, Diogène, qui œuvrait dans un tonneau avec une lampe à huile. Il a conservé un grand rayonnement puisqu’il reste connu après plus de deux millénaires! Et par conséquent cette question angoissante se pose : qu’en sera-t-il dans 2000 ans de Montricher et de ses « nouvelles » ?
A vous de m’aider pour faire de ce blog et de son sujet principal, Montricher et ses « zaigles », une image qui doit rester vivante le plus longtemps possible….
Le vif du sujet
Nous voilà enfin de retour en ce 4 mars 2017 sur notre lieu de prédilection, la plaine de Montricher… Un de nos grands soucis, la météo, n’est pas très optimiste, prévoyant vent et pluie pour une bonne partie de cette journée consacrée au montage des appareils .
Dans le lointain les Alpes se couvrent déjà de nuages peu sympathiques. Pourtant au dessus de la piste où souffle une bise inattendue, il reste de grands pans de ciel bleu et le Suchet laisse encore apparaître une légère parure hivernale.
Les courageux ne tardent pas à se mettre à l’œuvre et la piste se couvre d’appareils en cours de montage ce qui donne l’occasion de mettre en évidence les efforts variés des protagonistes pour rendre leurs ailes aux grands oiseaux blancs. Parmi ces acteurs on retrouve quelques figures emblématiques telles que « Kristian et Christian » les « Dupont-Dupond » de Montricher.
Pour ceux qui ont oublié leur âme d’enfant, revoyez donc les aventures de Tintin.
José fidèle à son personnage arpente avec une constance remarquable le terrain en tous sens pour remettre à chacun une grosse enveloppe : il en va de la survie du club, et « Oncle Picsou » est sur la brèche. En ce qui me concerne, ce rappel m’a un peu coupé l’inspiration, une facture en DÉBUT de mois, voilà ce qu’on appelle un nouvelle un peu contrariante…
Olivier dont on connait la passion jamais assouvie pour le vol n’hésite pas à se contorsionner pour parer son planeur de rubans (adhésifs) afin de lui éviter les désagréments des courants d’air…
André fait-il des exercices d’élongation ou se prend-t-il pour un nouvel Atlas ? Non ce n’est pas la terre qu’il supporte mais seulement le toit (compensé) d’une remorque. Bien joué mais ça ne prend pas !
Une surprise viendra d’une charmante amazone surgie de nulle part sur un véloce destrier gris. Pour des raisons de protections des données j’ai du flouter une partie de cet aimable visage, mais vous remarquerez sur l’un des clichés l’air dubitatif de Benjamin.
Songerait-il à remplacer certaines de nos pétaradantes machines par des « Pégases » dirigés par d’aussi charmantes silhouettes ?
Cheval vapeur ou cheval ailé on aimerait parfois pouvoir choisir.
Dans l’ombre du hangar un industrieux anonyme s’affaire pour « enlever » LA feuille accumulée durant l’hiver et que le « vent du Nord » n’a pas emportée. Cela rappelle un peu le film « jour de fête » de Jacques Tati et son inénarrable balayeur.
Savez vous que nous avons un Zorro dans le club ? Vous pouvez le voir en grande discussion avec José. Peut-être songe-t-il à une nouvelle distribution des fonds collectés par notre trésorier. Il faudra peut-être avoir l’œil sur cet étrange conciliabule.
J’allais oublier encore quelques autres figures du club que vous ne pouvez ignorez : les « encore jeunes » seniors (20 printemps x 4 au moins) respectivement Paul et Gilbert.
Quant à Guido au sourire parfois discrètement ironique, hier il était en « punition » tout seul à une table à moins qu’il ne l’ait choisie délibérément.
Il ne s’est pas laissé battre il a rapidement trouvé une bonne compagne !
Comme « mot de la Faim », il faut remercier nos cousins Vaudois et en particulier Michel leur « chef » qui nous a concocté un délicieux déjeuner : consommé, pot au feu, fromages, fruits, le tout arrosé de capiteux vins Lusitaniens.
Mais après le repas vint la vaisselle et, catastrophe, le lave-vaisselle était en panne…. Camille sait-elle que son président de mari n’hésite pas à « faire la plonge » ? Cela peut se révéler utile dans d’autres occasions…
Le blogueur de service
Gilbert Benzonana
Sélection de photos de la journée