Le grand RAOUT1 du 3 novembre à Montricher où même le soleil est venu en invité surprise
(par Gilbert)
Le premier weekend de mars et celui de novembre de chaque année marquent des points d’étapes de notre saison de vol. C’est l’occasion d’un grand « raout » durant lequel l’ensemble des 2 clubs de Montricher sont réunis au grand complet (ou presque) pour une « grand messe » en l’honneur de nos beaux oiseaux blancs et d’agapes orchestrées par les « chefs cuisiniers » de nos groupes respectifs.
Il s’agit en l’occurrence et respectivement de la « sortie d’hibernation » et de la « mise en condition pour la froidure » de l’ensemble des planeurs. Ces opérations délicates doivent être menées avec précision et rapidité qu’il pleuve, vente ou neige et elles se terminent par un apéritif suivi d’un repas dinatoire sur le tarmac ou à l’intérieur du club house selon les conditions atmosphériques.
Le weekend de novembre n’est généralement pas caniculaire, même en cette période de réchauffement climatique et celui de 2018 ne semblait pas déroger à la tradition. Un stratus « conséquent » écrasait l’ouest de la Romandie et Montricher en particulier, sans compter une petite bise aigrelette qui contraignait la presque totalité des « invités » à arborer des doudounes plus ou moins colorées en lieu et place de smokings ou de « vêtements » de plage….
Vous remarquerez le nombre impressionnant de véhicules sur le parking, preuve que cette manifestation bisannuelle n’avait pas manqué son but cette fois encore et que les « invités » se pressaient nombreux à l’invitation des responsables de la réunion.
J’ai volontairement fait une petite place à part à certains clichés que j’ai extrais des autres photos servies « en vrac » pour faire remarquer quelques personnages ou opérations qui ressortent de l’ordinaire dans ce cas précis.
Vous vous rappelez sans doute que Pierre retenait discrètement ses larmes derrière des verres fumés lors de la « mise en boite » du Janus (news précédentes). Cette fois il a « tombé le masque », ses lunettes en l’occurrence, et il nous apparait plus jeune que jamais ayant abandonné une partie de ses ridules subitement effacées, après une longue bataille gagnée contre une méchante bactérie.
Et que penser de Pavel promu éclairagiste en chef. N’est-il pas glorieux dans une pose aérienne ? Je dirai que nous avons gagné un « Pavel éclairant le GGVVM » par similitude avec certaine statue plantée aux portes de New York.
Quant à André et Barbara que voilà une association charmante. Il ne faudrait pas penser que « le feu couve sous les cendres « à cause de l’arrière plan, mais je crois plutôt qu’ils ont simplement choisi l’occasion de faire une pub parfaitement réussie pour un dentifrice.
Eric un peu esseulé n’est pas paresseux à la tache qu’il s’est vu confier, mais même sans surveillance. Il « casse du bois » avec ardeur sans qu’on sache s’il est de bonne humeur.
Notre Président n’était pas en reste, et il s’est déployé avec ardeur sur tous les « fronts ». Il me semble que cette harangue de Henry IV rapportée par Agrippa d’Aubigné lors de la bataille d’Ivry lui convient parfaitement : « Ralliez vous à mon panache blanc ».
On ne saurait oublier Patrick notre chef cuisinier et son épouse, artisans infatigables d’un banquet réussi comme chaque année. On peut les voir au milieu de monceaux de victuailles préparant un repas pantagruélique puisqu’ils avaient prévu près de 80 convives. Si l’on en juge par la longue file d’affamés attendant d’être servi à la mi journée, leur soupe enrichie de saucisson Vaudois, lard, lentilles, légumes, frais herbes de Provence et quelques autres ingrédients secrets a certainement fait l’unanimité.
Comme vous le verrez au fil des clichés, alors que le début du démontage des planeurs s’est effectué sous un stratus peu engageant et sous la bise, le soleil a fini par percer les nuées. L’apéritif et le repas ont alors pu se dérouler à l’extérieur. Si certains convives se sont retrouvés « en salle » dans le club house ainsi qu’on peut le voir, ce n’était pas un choix de leur part, seul le manque de place les a obligés à banqueter à l’intérieur.
J’espère que les photos jointes vous rappelleront de joyeux souvenirs conviviaux et n’oubliez pas qu’il ne reste que 4 mois avant que nous nous retrouvions à nouveaux aussi nombreux pour répéter les mêmes opérations, mais à l’inverse.
Le dernier mot reste à votre « petit rapporteur ». Comme vous le voyez sur une des photos, la sécheresse et la canicule ont en partie eu raison de lui : il a fortement rétréci !
Référence : RAOUT1 : Nom commun
« Réunion, fête où l’on invite des personnes du monde, cocktail mondain »
« De l’anglais rout (« compagnie, bande, rassemblement », d’où « réunion mondaine, réception »), lui-même emprunté à l’ancien français rote, route (« troupe en marche ») de même origine que le français moderne route. »
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Pierre a « tombé le masque » il est enfin tout sourire |
Barbara et Sally : un beau couple |
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Barbara et André. Le feu couve-t-il sous la cendre (arrière plan) ou est-ce une pub de dentifrice |
Pavel éclairant le GGVVM tel une statue moderne de la Liberté |
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« Ralliez vous à mon panache blanc » (ce n’est pas de moi mais de Henry IV) |
Olivier ressoude la porte de notre « caverne d’Ali Baba » bien mal en point |
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Eric « casse du bois » | Une longue file d’affamés à la soupe populaire |
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On prépare un repas Pantagruélique… |
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Pourtant adepte d’actions élevées un vélivole doit admettre que tout n’est que poussière ! |
Gilbert et François. La canicule et la sécheresse ont fait rétrécir votre « petit rapporteur » ! |
Gilbert Benzonana